Farniente...par Mimosa

Cela fait quelque temps que je n'étais pas venue rendre compte de l'évolution de mon petit coin de verdure et pour cause. Nous sommes passés de l'automne avec pluie, mistral et pulls, et hop le 10 juin, canicule où il faut se traîner pour amener Mowgli n°1 à l'école puis ne plus remuer le petit doigt sous peine de se transformer en chose dégoulinante de sueur (beûrk). Alors forcément le jardin en a pris un coup. J'ai tout de même réussi à tondre et désherber en passant outre le palmier que j'ai dans la main. Donc de la jungle, nous sommes maintenant dans la garrigue,

avec même les cigales!

Par contre le potager attendra l'année prochaine:

au moins, ça fera un point de comparaison pour quand je l'aurai fait...

Mais, la vie continue, au ralenti :

là, c'est le jasmin buissonnant débarrassé des plantes qui le cachaient. Les détritus derrière c'est parce que, si le jardin ne change pas, la maison elle se transforme (porte et fenêtres déplacées). Du coup, si je veux donner figure humaine à mon oasis de verdure, je vais devoir faire des virées à la déchetterie.

Assez rapidement, d'ailleurs, car j'ai bien l'intention de ramener quelques plantuches des vacances. Ainsi le jasmin est d'importation tunisienne, j'avais tenté un palmier mais il n'a pas supporté le changement de continent. Je compte prendre un "misc el-lil" : un musc de la nuit (traduction simultanée), qui embaume à la nuit tombée ou alors un autre variété de jasmin aves les fleurs desquelles les tunisiens font des bouquets vendus aux touristes (je vous ramènerai des photos).

Voili, voilou, bonne sieste.